Ce qui change pour vous en 2021

13/01/2021 | FR / NL

Le début d'une nouvelle année s’accompagne traditionnellement de l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions et, souvent, d’adaptations qui affecteront votre porte-monnaie, votre travail ou votre famille. De nombreuses mesures liées au coronavirus resteront d’application durant les premiers mois de 2021. Voici un récapitulatif des principaux changements.

·        Prolongation du congé de naissance de 5 jours : auparavant, les pères et les co-mères bénéficiaient d’un congé de naissance de 10 jours à la naissance de leur enfant. La durée de ce congé sera progressivement étendue. Il sera déjà prolongé de 5 jours à partir du 1er janvier 2021 et, dès 2023, les tout jeunes parents auront droit à 20 jours en tout. Vous pourrez toujours prendre ces jours de congé librement durant les 4 premiers mois suivant la naissance de votre enfant.

·        Augmentation de la pension minimum :les pensions minimales seront progressivement augmentées pour atteindre 1.500 EUR net en 2024 pour une carrière complète. En 2021, l’augmentation s’établit à 2,65 %. De plus, une pension minimum de 1.325,92 EUR est introduite pour les personnes isolées (pour une carrière complète). Pour la pension au taux de ménage, il s’agit d’un montant de 1.656,88 EUR. 

·        Augmentation des allocations de chômage minimales : elles progresseront de 1,125 %. Concrètement, la mesure prévoit une allocation minimale mensuelle de 1.357,20 EUR pour un cohabitant avec charge de famille. Pour les personnes isolées, l’allocation mensuelle passera à minimum 1.111,76 EUR. 

·        Fin des revenus complémentaires exonérés d'impôt. Jusqu'à la fin 2020, vous pouviez tondre des pelouses, donner des cours particuliers ou accueillir des enfants après l’école sans devoir payer d’impôt sur vos revenus (limités à 6.340 EUR par an). À partir de cette année, ces revenus ne seront plus exonérés d’impôt. La Cour constitutionnelle a annulé le système de revenus complémentaires exonérés d'impôt pour violation du principe d’égalité de traitement. Une mesure transitoire est prévue pour les clubs sportifs uniquement.

·        Impôts sur les voitures : à partir du 1er janvier, les voitures neuves seront taxées différemment. L’impôt sera désormais basé sur un nouveau taux d’émissions de CO2. Les voitures les plus polluantes paieront donc le plus. Si votre employeur met à votre disposition une voiture de société que vous pouvez également utiliser pour vos déplacements privés ou pour vos déplacements domicile-travail, il s’agit d’un avantage imposable. À partir de 2021, cet avantage augmentera considérablement. 

Pour rappel : les mesures liées au coronavirus prolongées en 2021 

·        Le chômage consécutif à la crise du coronavirus est prolongé jusqu’au 31 mars 2021 : depuis le 1er octobre 2020, le « chômage corona » s’applique à nouveau pour toutes les entreprises touchées par la crise du coronavirus, quelle qu’en soit la raison. La procédure simplifiée vaut tant pour les situations de force majeure (telles que la fermeture obligatoire) que pour le chômage pour des raisons économiques.

·        Suspension de l'inscription comme demandeur d'emploi pour les chômeurs temporaires : les personnes en chômage temporaire en raison du coronavirus ne doivent pas s'inscrire en tant que demandeur d'emploi après les 3 premiers mois de chômage. Cette période ne débute que le 1er janvier 2021, si bien que l’inscription auprès du service de l’emploi (Actiris, Forem ou VDAB) ne sera requise qu'à partir du 1er avril 2021.

·        Prime pour les chômeurs temporaires de longue durée : vous avez droit à cette prime si, dans la période de mars 2020 à novembre 2020 inclus, vous avez bénéficié au total d’au moins 53 allocations de chômage temporaire pour force majeure en raison du coronavirus ou pour raisons économiques. Cette prime s’élève à 10 euros par allocation, avec un minimum de 150 euros.·        Prolongation du congé de naissance de 5 jours : auparavant, les pères et les co-mères bénéficiaient d’un congé de naissance de 10 jours à la naissance de leur enfant. La durée de ce congé sera progressivement étendue. Il sera déjà prolongé de 5 jours à partir du 1er janvier 2021 et, dès 2023, les tout jeunes parents auront droit à 20 jours en tout. Vous pourrez toujours prendre ces jours de congé librement durant les 4 premiers mois suivant la naissance de votre enfant.

·        Augmentation de la pension minimum :les pensions minimales seront progressivement augmentées pour atteindre 1.500 EUR net en 2024 pour une carrière complète. En 2021, l’augmentation s’établit à 2,65 %. De plus, une pension minimum de 1.325,92 EUR est introduite pour les personnes isolées (pour une carrière complète). Pour la pension au taux de ménage, il s’agit d’un montant de 1.656,88 EUR. 

·        Augmentation des allocations de chômage minimales : elles progresseront de 1,125 %. Concrètement, la mesure prévoit une allocation minimale mensuelle de 1.357,20 EUR pour un cohabitant avec charge de famille. Pour les personnes isolées, l’allocation mensuelle passera à minimum 1.111,76 EUR. 

·        Fin des revenus complémentaires exonérés d'impôt. Jusqu'à la fin 2020, vous pouviez tondre des pelouses, donner des cours particuliers ou accueillir des enfants après l’école sans devoir payer d’impôt sur vos revenus (limités à 6.340 EUR par an). À partir de cette année, ces revenus ne seront plus exonérés d’impôt. La Cour constitutionnelle a annulé le système de revenus complémentaires exonérés d'impôt pour violation du principe d’égalité de traitement. Une mesure transitoire est prévue pour les clubs sportifs uniquement.

·        Impôts sur les voitures : à partir du 1er janvier, les voitures neuves seront taxées différemment. L’impôt sera désormais basé sur un nouveau taux d’émissions de CO2. Les voitures les plus polluantes paieront donc le plus. Si votre employeur met à votre disposition une voiture de société que vous pouvez également utiliser pour vos déplacements privés ou pour vos déplacements domicile-travail, il s’agit d’un avantage imposable. À partir de 2021, cet avantage augmentera considérablement. 

Pour rappel : les mesures liées au coronavirus prolongées en 2021 

·        Le chômage consécutif à la crise du coronavirus est prolongé jusqu’au 31 mars 2021 : depuis le 1er octobre 2020, le « chômage corona » s’applique à nouveau pour toutes les entreprises touchées par la crise du coronavirus, quelle qu’en soit la raison. La procédure simplifiée vaut tant pour les situations de force majeure (telles que la fermeture obligatoire) que pour le chômage pour des raisons économiques.

 

·        Suspension de l'inscription comme demandeur d'emploi pour les chômeurs temporaires : les personnes en chômage temporaire en raison du coronavirus ne doivent pas s'inscrire en tant que demandeur d'emploi après les 3 premiers mois de chômage. Cette période ne débute que le 1er janvier 2021, si bien que l’inscription auprès du service de l’emploi (Actiris, Forem ou VDAB) ne sera requise qu'à partir du 1er avril 2021.

 

·        Prime pour les chômeurs temporaires de longue durée : vous avez droit à cette prime si, dans la période de mars 2020 à novembre 2020 inclus, vous avez bénéficié au total d’au moins 53 allocations de chômage temporaire pour force majeure en raison du coronavirus ou pour raisons économiques. Cette prime s’élève à 10 euros par allocation, avec un minimum de 150 euros.


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