La crise COVID a frappé le secteur de l'aviation de plein fouet. En tant qu’organisations syndicales, nous avons immédiatement pris nos responsabilités et entamé des négociations avec la direction, en vue d’assurer la survie de notre compagnie.
Il nous a fallu avaler le licenciement de collègues appréciés, des coupes importantes dans nos salaires et des objectifs de productivité revus à la hausse.
Un an plus tard, force est de constater que ces accords ne sont pas respectés, interprétés différemment, etc. Des vols doivent être annulés par manque de personnel, les repos hebdomadaires sont insuffisants, des collègues sont poussés dans la pauvreté en raison de l’usage abondant du chômage temporaire. La pression est particulièrement élevée pour les premières lignes, mais la direction ne parvient pas à assurer ses propres attentes opérationnelles.
Depuis des mois nous essayons en vain de faire passer le message à la direction. Nous sommes également passés au niveau supérieur, en tenant des réunions de conciliations auprès du SPF Emploi, mais la direction de Brussels Airlines continue de faire la sourde oreille. Au lieu de répondre aux problèmes évidents, il préfèrent continuer de miser sur le chômage temporaire et la main d’œuvre temporaire.
Les messages conciliants ont atteint leur limites : nous ne voyons plus d’autre solution que le recours aux actions sociales. Nous regrettons de devoir en arriver là pour faire passer notre message, mais nous avons épuisé toutes les options.
Nous avons appelé à une grève de 24h le 20 décembre 2021 à 05 :00 LT. En voici quelques photos.
