ASO : 6 mois après le début des tests,  où en est‐on ?

09/05/2019

Depuis 2015, de  part et d’autre de la table des négociations, nous nous heurtions à différents  dysfonctionnements dans les magasins, ce qui entraînait nécessairement une  charge de travail supplémentaire.  Qui plus est, depuis le départ des 2.000  travailleurs de l’entreprise en 2015, dans bon nombre de magasins, la charge de  travail est et reste insoutenable. C’est donc conscients des enjeux positifs qui  pouvaient naître de ces discussions que nous nous sommes assis autour de la  table des négociations. Sans être naïfs, mais en étant actifs autour de la table  pour tirer le projet vers le haut   L’an dernier, 2 solutions s’offraient à nous :  ‐ se mettre autour de la table pour négocier une meilleure organisation du travail  (sans exclure évidemment les bras supplémentaires)  ‐ mettre  les  magasins  à  l’arrêt  et  réclamer  des  bras  en  plus  en  laissant  les  dysfonctionnements intacts, mais en les cachant avec des bras supplémentaires. 
Pour le SETCa, les choses ont toujours été claires : négocier quand c’est possible !  Nous aurions pu ‐comme certains‐ être présents et rester muets lors des négociations et  dézinguer le projet une fois revenus dans les magasins … Mais ce n’est pas notre genre,  nous ne l’avons jamais fait !  Quoi qu’il en soit, c’est l’heure du premier bilan.  Pour rappel, ces tests ont été mis en place dans 6 magasins dès novembre 2018. Nous  avons donc débuté des négociations axées sur une redéfinition des tâches des classes 1  (production ou pas, notamment en boucherie), sur une limitation claire de la polyvalence  ponctuelle  via  la  mise  en  place  d’une  équipe  polyvalente,  sur  une  plus  grande  spécialisation et formation du personnel, sur un encadrement de la flexibilité, et enfin sur  une garantie de non franchise de magasins. Beaucoup de choses ont été mises sur table  par la direction, certaines s’y trouvent encore, d’autres ont été retirées quand elles ne  convenaient pas aux représentants des travailleurs.  Le temps est maintenant venu de voir si ces tests sont concluants ou pas. Est‐ce que  tout est parfait 6 mois plus tard ?   ‐ Non, la  direction a  dû injecter  des  heures  dans les  magasins tests,  ce qui  démontre, si besoin en était, que les magasins ont besoin d’heures quel que soit  le modèle d’organisation du travail. 

Est‐ce que les tests fonctionnent ?   ‐ Oui,  si  le  personnel  est  formé  préalablement,  si  toutes  les  cases  de  l’organigramme sont remplies, si le personnel d’encadrement (gérant, adjoint,  district, …) sait de quoi il parle et respecte ce qui est discuté en négociation. C’està‐dire si on applique le test en grandeur nature.   Vous pouvez aisément comprendre entre les lignes qu’actuellement ce n’est pas le cas  partout dans les 6 magasins tests.   Devons‐nous pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain et ne rien changer ? Nous ne le  pensons pas !  Le système peut fonctionner, à condition que :   ‐ le travail des étudiants soit encadré et limité. De vrais contrats sont nécessaires !  ‐ les organigrammes soient complétés, les travailleurs sélectionnés et formés avant  le début du processus de changement de modèle organisationnel. Nous voulons  également que cette nouvelle organisation ne se traduise pas par plus de  flexibilité d’horaires que celle qui existe. Evidemment, comme nous ne croyons  pas la direction sur parole, nous avons besoin que tout cela soit clairement  convenu et écrit avant toute modification de quoi que ce soit !  ‐ la direction nous propose de débuter la généralisation de cette organisation en 4  vagues qui s’étaleraient de septembre 2019 à fin 2020. Nous sommes d’avis qu’il  faudra, après la première vague de transformation, une évaluation avant d’aller  plus loin.  
Les dernières semaines ont apporté leur lot d’arrêts de travail parce que la charge de  travail est trop importante pour le nombre de « bras » présents dans les magasins.  Pendant la même période, il n’y a pas eu d’arrêts de travail dans les magasins tests …  Est‐ce un signe ?   Nous voulons saisir cette opportunité de trouver un meilleur fonctionnement via la  négociation.   Toutes les organisations syndicales ne sont pas nécessairement alignées sur le point  de vue du SETCa. En février dernier, nous écrivions en front commun « stop ou  encore ? ». Pour le SETCa, nous sommes prêts à relever ce défi moyennant les points  d’encadrement tels qu’énoncés ci‐dessus.   Tout cela devra être finalisé, écrit clairement et mis en place avant le début d’un roll  out partiel éventuel, soit en pratique avant fin juin. Seuls les premiers projets de texte,  certes encore insatisfaisants, ont vu le jour.   Restez à l’écoute de vos DS, des infos plus précises suivront ! 
 


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